7 choses à savoir pour bien rouler en Russie

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Route en Russie

Vous avez décidé d'explorer la Russie en voiture. Vous allez sans doute vivre une véritable aventure ! Voici quelques conseils pour qu'elle se déroule au mieux.

Pour circuler en Russie, vous devez être munis d'un permis de conduire international et d'une assurance spécifique. Si vous louez une voiture, celle-ci pourra être comprise avec la location.

Bon à savoir : en cas de doute sur les règles applicables en matière de permis pour conduire à l'étranger, vous pouvez consulter le site de la Sécurité routière pour connaître l'ensemble des normes, pays par pays.

L’automobiliste russe est joueur

Les automobilistes russes ne sont pas toujours respectueux du Code de la route. Ne soyez donc pas surpris par leur comportement et restez vigilant.

Si beaucoup d’automobilistes russes ont l’esprit joueur, certains sont parfois inconscients :

  • En conduisant la nuit, attendez-vous à voir des choses inattendues, comme des virages à 180 degrés inexpliqués.
  • Faire la course dès que le feu passe au vert est aussi un jeu très prisé de beaucoup de conducteurs russes.
  • Dans le même ordre d’idées, si vous voyez dans votre rétroviseur une voiture arriver à toute vitesse en faisant des appels de phares, mieux vaut serrer à droite pour la laisser passer.

Limitations de vitesse en Russie

La vitesse est limitée :

  • en ville : à 60 km/h (à 30 km/h dans le centre-ville de Moscou) ;
  • en dehors des agglomérations : 90 km/h ;
  • hors agglomération : à 110 km/h.

À noter : nombreux sont les Russes à estimer qu'en cas de problème avec un agent de police, un pot-de-vin peut aider. Les contrôles routiers sont fréquents.

Tolérance zéro

Malgré l’importante production et consommation de vodka dans le pays, au volant, c'est depuis peu la tolérance zéro qui s’applique. Votre statut d'étranger ne vous attirera pas la sympathie de l'agent de police.

Signalisation hasardeuse

Si vous devez vous rendre quelque part, préparez très minutieusement votre itinéraire. L'état des routes et le manque de panneaux routiers justifient qu'on ne parte pas sans programme. Si vous le pouvez, il est fortement recommandé de vous équiper d’un GPS.

Attention au stationnement

Le manque de places de stationnement est problématique en Russie dans les grandes agglomérations :

  • Ce problème est lié à la gratuité du stationnement dans la plupart des zones : des expérimentations de stationnement payant sont faites pour tenter de juguler ce problème.
  • Pour autant, pas question d’entrechoquer les pare-chocs lors du stationnement ! Pour l’automobiliste russe, sa voiture est sacrée, donc ne vous risquez pas à l’égratigner en vous garant, sous peine d’entrer en conflit à coup sûr.

Des routes dégradées par les conditions climatiques

En Russie, l’asphalte des routes est soumis en alternance :

  • aux fortes chaleurs estivales qui le font fondre ;
  • aux froids extrêmes qui ne laissent aucune chance aux revêtements des routes de rester en bon état plus de quelques saisons.

De ce fait, les travaux sont nombreux et souvent mal organisés : au moindre signe de ralentissement, préférez emprunter un itinéraire alternatif !

À l’est, le conducteur est à droite !

Si vous comptez vous aventurer dans la partie la plus à l’est du pays (notamment à Vladivostok), vous serez surpris de voir la majorité des voitures avec conducteur à droite. Cette situation originale est due à une prédominance des voitures importées du Japon, où l’on conduit à gauche.

Si vous vous aventurez dans le froid russe :

Ces pros peuvent vous aider